Lamoras
Prologue
Trois ombres s' avançaient, à grands pas, dans l' immense forêt de Gladila. Ils écartaient tout branchage sur leur chemin. Il faisait nuit, et avec les arbres qui cachaient la lune, on ne pouvait pas voir où est-ce qu' on marchait. Pourtant, les ombres marchaient d' un pas vif, avec une agilité remarquable. Elles étaient assez grandes, fortes. On pouvait aussi distinguer qu' elles possédaient chacunes une lance, et qu' une épée était rangé dans un fourreau sur la taille de chaque ombre. Soudain, l' une d' elles s' arrêta. Les deux autres se tournèrent vers elle pen se demandant se qui lui prennait. Elles constatèrent qu' elle sentait l' air autour d' elle. Les deux autres firent la même chose. L' une d' elles prit la parole. Elle avait une voix grave et rauque:
- Ca sent le brûlé... Et ça sent... Le jambon fumé?
- Oui, c' est du jambon fumé. Répondit une autre ombre.
- Ca veut dire qu' on approche...
- Qu' on approche du village, oui. Les trois ombres rièrent aux éclats.
- On continue. On est si proche du but... Garolok, va prévenir le Prince, et dit lui que sa requête sera bientôt exécuté. Une voix derrière eux s' éleva. C' était une voix qu' on associerait bien à un jeune homme de 25 ans environ.
- Ce n' est pas la peine.
Les trois ombres se tournèrent.
- C' est vous, Prince! S' éxclama l' une des ombres avant de se prosterner. Les deux autres firent la même chose.
- Epargniez-moi vos civilités, soldat! S' éxclama le Prince. On pouvait juste distinguer qu' il avait une longue toge qui cachait son visage ainsi que son corps.
- Comme vous pouvez le voir, on apprche du but! Mais, sans vous offencer, qu' est-ce que vous faites ici?
- Je suis venu voir comment mes soldats éxecutaient leur mission, et si je peux vraiment leur faire confiance.
- Ne vous inquiétez pas! On a plus qu' à penétrer dans le village et à prendre l' enfant! Rien de plus simple!
- Je suis heureux de l' apprendre. Il est vrai que j' ai longtemps hésité avant de vous choisir.
- C' était très généreux de votre part, de nous laisser nous occuper seul d' une mission d' une telle importance.
- Ha, au fait, à propos de ça, j' ai oublié de vous dire que vous n' étiez pas seul à essayer de penetrez dans ce village.
- Quoi? Il y aurait une autre armée? Les Saurus? Ou un chasseur de prime?
- Non rien de tout ça, des soldats de mon armée.
- Quoi? Des traitres?
Le Prince se mit la main sur le visage et secoua la tête, en signe de déception.
- Finalement, vous êtes plus stupide que je ne le pensais.
Il sorti son épée qui était rangée dans un fourreau à sa taille et, d' un geste très vif, trancha la tête des trois ombres. Il rangea son épée, qui était très grosse. La lame semblait même plus lourde que le Prince.
Il fit quelques pas dans la forêt, puis fut surpris par de la musique. Cette musique était gaie. On avait tout de suite envie de danser dès qu' on l' entendait. Cette musique était accompagné par des éclats de rire, des pas de danse et des verres à bières qui trinquaient. Pas de doute, il y avait une fête dans le coin.
Le Prince avança à pas lents dans le sens d' où venait la musique. Petit à petit, il distingua de la lumière. Il continua et se rendit compte que c' était en fait un village qui était en pleine fête.
- Nous y voici enfin. Dit le Prince en laissant un sourire se dessiner sur son visage. Soudain, derrière lui, toute une armée d' ombre semblable à ceux que le Prince avait tué s' avança vers la lumière, en prenant soin de rester derrière le Prince. Seul un s' avança. C' était un orc.
- Hé hé hé! On y ai enfin. Dit-il en montrant une pancarte du doigt. Sur cette pancarte était écrit: "Bienvenue à Guilota!"
- Et ils sont en fête... Que peuvent-ils bien fêter un soir de printemps? Se demanda le Prince.
- Le départ des chevaliers du village.
- Tient donc! Et comment le savez-vous? Vous avez étudié leurs coutumes?
- Hé bien non... C' est écrit sur cette banderole, là-haut... Le Prince leva les yeux. Il n' était pas très fière de s' être fait battre par un orc sur une question intellectuelle.
- Je me disais bien que ce n' était pas dans vos habitudes d' étudier.
- Je passe mon temps à m' entraîner pour vous servir, Prince.
Le Prince eut un petit sourire narquois, puis se tourna vers son armée:
- Soldats, nous voici réunis aujourd' hui pour une mission de la plus haute importance. Si nous la réussissons, nous seront les maîtres du monde!
A ces mots, les soldats, qui étaient en fait des orcs, crièrent tous en coeur et levèrent leurs armes.
- N' ayez pas de pitié pour eux, tuez-les tous! Mais surtout, ramenez-moi l' enfant vivant! A mon commandement, combattez!
Les orcs se précipitèrent tous dans le village. En quelques secondes, un village qui était en pleine fête est soudain devenu un endroit où de panique générale. Tout les villageois se hataient pour se cacher dans la forêt. Le Prince était fière d' avoir créer un tel chahut. Il se mit à la recherche du sois-disant enfant. Il s' enfonça dans le village, puis constata que la place était parfaitement amménagée pour un départ de chevaliers.
Le départ de chavalier était une grande fête qu' on fêtait dans tout les villages. C' était en fait, comme le nom le précise, le départ de chaque chevalier ayant été entraîné pendant cinq ans. Ces chevaliers partaient pour un village appellé Milas. A Milas, on leur accordait une médaille à chacun et on les renvoyait dans leurs villages respectifs pour qu' ils puissent le protéger. Si le village subissait une attaque et que cette attaque aurait été contrer, alors les chevaliers n' aurait pas besoin de partir pour Milas. Mais il serait très dur de contrer cette attaque là. Car c' était une attaque organisé par le Prince des Ombres. Celui-ci était le sorcier, mais aussi le guerrier le plus puissant qu' on est jamais vu sur la terre de Lamoras.
Soudain, ses yeux devinrent rouge, et il se mit à scruter le village. Soudain, une simple petite maison attira son attention. Il défonça la porte, et découvrit un jeune garçon, allongé sur un lit.
- Enfin je te trouve! S' exclama le Prince avec un immense sourire. Il sortit lentement son épée, comme pour mieux goûter à sa victoire. Il mit cette épée sous la gorge du jeune homme. Mais soudain, une vieille femme, complétement affolé, arriva en criant dans la maison.
- Clem, il faut que tu te réveille, c' est la panique dehors! Clem réveil... Elle remarqua que Clem, apparement le jeune homme allongé, n' était pas seul. Le Prince se retourna, surpris par cette femme. Clem se réveilla doucement, puis il remarqua qu' il y avait un homme étrange dans la salle. Le Prince, qui n' avait pas remarqué que Clem était debout, donna alors un grand coup d' épée à la femme.
- Non! S' écria le garçon en se précipitant sur la vieille femme. Il la prit dans ses bras. Des larmes coulèrent sur sa joue.
- Non, non! Mira, mira!
- Fait... Attention... Il... Il t' a... Trouvé...
- Quoi? Quoi?
- Le Prince... T' a trouvé... Tu dois... Fuir... Se fut ses derniers mots.
- Relève-toi. Répliqua le Prince en mettant son épée sous la gorge de Clem.
- Vous me cherchiez? Demanda le jeune homme d' une voix furieuse.
- Tu est très percipicace! Avance maintenant!
Le Prince sortit de la maison avec Clem comme otage. Soudain, un orc l' interpella.
- Prince! Prince! Je l' ai trouvé! Je l' ai trouvé! Un jeune homme le suivait.
- C' est quoi, ça? Demanda le Prince.
- Hé bien c' est l' enfant! Le Prince eut un soupire et trancha la tête de l' orc avec son épée. Mais ce moment d' innatention lui sera fatal, car il venait de s' apercevoir que Clem en avait profité pour s' enfuir. Le Prince scruta l' horizon pour voir si il ne trouvait pas l' enfant. Mais il n' y avait rien.
Clem, quant à lui, courait en direction de la forêt. Il s' arrêta lorsqu' il vit une carte de Lamoras par terre. Il la prit, en pensant que cela pourrait lui être utile, avant de penetrer dans la forêt. Il prit soin de bien s' écarter du village avant de regarder la carte. Il remarqua une ville comportant un château. ET, d' après lui, qui dit château dit sûrement armée, et qui dit armée dit aide pour détruire une autre armée. Alors il se mit en route pour le village qui se nommait Orolis.
[J' ai mis que la prologue, sinon c' est trop long!]
